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Peintures Aqueuses ou peintures à l'eau
Peintures aqueuses ou peintures à l'eau :
L'expression peinture à l'eau désigne populairement, dans le domaine des beaux-arts, la gouache et l’aquarelle, peintures comportant des pigments et un liant à la gomme arabique. En principe, l'aquarelle est transparente, tandis que la gouache est couvrante.
La peinture acrylique transparente ou opaque est une peinture à l'eau d'invention moderne. (XX siécle)
Cependant, l'enluminure, les peintures à l'encre, le lavis, la détrempe, la peinture à fresque, la peinture chinoise classique ou peinture de lettré, la peinture japonaise et notamment le sumi-e sont aussi des peintures à l'eau.
La gouache
Le liant utilisé pour le broyage des couleurs est à base de gomme arabique ce qui confère à cette gouache son incomparable velouté. Le fini est opaque et mat.
En la diluant on peut obtenir des couleurs translucides pour les gammes extra fines comme la Linel.
Sa texture se prête à toutes les audaces.
C'est une peinture trés facile à utiliser que tous,
nous avons tous découvert à l'école.
L'aquarelle
Pigments finement broyés, agglutinés avec de la gomme arabique en liant, l'aquarelle est une peinture d'esquisse ou de détail. Elle se pratique généralement sur un support papier spécifique.
Sa caracteristiques principale est la transparence.
Comme toutes les peintures à l’eau, les couleurs changent en séchant : 1/4 de tonalité et profondeur. Nouvelle boite ? On commence par des gammes pour tester ses couleurs.
Lorsque d'un trait de pinceau, on dépose l'aquarelle sur le support, les pigments se retrouvent d'abord en suspension dans le milieu aqueux. Ils se déposent ensuite progressivement au creux des aspérités du papier. Tant que le papier reste humide, les pigments flottent encore dans le liquide. Il est toujours possible d'intervenir si l'on ne perturbe pas la couche des pigments déjà déposés.
Lorsque le papier est sec, la transparence de l'aquarelle s'impose. Elle résulte des différences d'épaisseur des strates de pigments sur le papier. Peu de pigments sur les crêtes et davantage dans les creux.
La lumière correspond au blanc du papier. Ces éclats lumineux naturels sont indispensables pour soutenir la composition. De nombreux artifices techniques permettent aussi de préserver le fond du support : nous utilisons aussi la gomme à masquer (drawing gum).
On décrit habituellement deux techniques qui peuvent s'associer dans un même travail.
La technique sèche est la plus ancienne. Son principe est d'étaler délicatement la peinture très diluée sur le support de façon à laisser transparaître la couleur du fond. Une fois les premiers tons posés et après séchage complet on s'intéresse aux éléments de détails de plus en plus précis en utilisant des couleurs moins diluées et en prenant soin d'aller des tons les plus clairs vers les plus foncés. Le travail progresse par couches successives et se termine par quelques rehauts plus foncés qui donnent à l'œuvre de la présence et du caractère.
La technique dans le mouillé ou technique humide, plus dynamique, impose l'humidification préalable du support. Elle permet d'obtenir des surfaces aux couleurs très intenses, de faire fusionner les couleurs et d'effectuer des retraits de peinture sans abîmer le support. Les effets sont nombreux : fondus, dégradés, camaïeux, etc. Son apprentissage est long, car il nécessite une bonne maîtrise du cycle de l'eau sur le papier. C'est en effet le degré d'humidité du papier qui dicte au peintre le moment pour intervenir.
Dans tous les cas, la couleur de l'aquarelle ternit au séchage. La disparition de l'eau change le trajet des rayons lumineux, et les couleurs perdent de leur éclat.
Quels papiers pour l’aquarelle ?
Spécificité du papier :
Blanc ou ivoire : transparence des couleurs
Épaisseur : 190 g minimum (si moins : risque de gondolement)
Papier encollé : maintien et fusion de la couleur
Granulosité : le grain influence le dépôt des pigments : rendu des motifs
Sa composition :
Coton : appelé « chiffon » : temps d’ouverture et de travail incomparables
Cellulose : plus courant, mais risque de jaunissement, vieillissement et acidité
Mixte : Coton et Cellulose : 50/50 ou 25/75
Nouvelles fibres : Canne à sucre et bambou
Texture :
Grain satiné : très lisse, laisse glisser la couleur donc difficile à travailler
Grain fin : semi rugueux : surface la plus facile à travailler
Grain torchon : creux et reliefs, demande une bonne maîtrise de l’aquarelle
le "système aquarelle"
les Crayons Aquarelles
Les Crayons Aquarelles sont diluables à l'eau. ils permettent sur une aquarelle de poser des détails précis ou de créer des textures différentes en diluant quelques parties seulement d'un dessin. Nous les utilisons souvent à l'atelier pour les bouts de chou :) ou pour des planches d'herbier ou d'animaux.
Ils sont également tres pratiques en voyages pour "croquer" et se diluent ensuite de retour à l'atelier.
les Batonnets Aquarelles
Leur utilsation nomade est proche des crayons aquarelables à un enorme détail prés : on peut s'en servir mouillés. Aquarelle extrafine, leurs couleurs ne sont pas comparables par leur puissance. Travaillés à plat, ils suivent les textures du papier sans difficulté et sans écraser les fibres. Leur dilution peut attendre de nombreux mois.
les Markers Aquarelle
Double-pointe (pointe pinceau flexible et pointe fine), ces Markers sont de l'Aquarelle extra fine. Sur un papier normal, ils vont être lignes ou en technique humide humide, pinceau. Sur le papier Marker (fait pour), ils peuvent être retravaillés, estompés, fondus, mélangés.
La peinture acrylique est constituée de deux éléments :
Les pigments : similaires à ceux de la peinture à l'huile, d'origine minérale ou organique, naturels (rare) ou synthétiques. Contrairement à la peinture à l'huile, le niveau de broyage des pigments ne doit pas être trop affiné.
Le liant : une émulsion d'eau et de résine acrylique ou polymère. Une variante est le liant acrylo-vinylique (peinture vinylique). La texture du liant est plus ou moins fluide selon le fabricant.
À cette pâte, pourra ensuite être ajoutée une charge afin d'en augmenter le volume.
La principale qualité de la peinture acrylique est sa docilité : dilution à l'eau (sans excès), miscibilité, mélanges faciles à préparer, facilité d'application, polyvalence de supports, faible odeur. Elle est très solide et indélébile. Elle a la particularité de sécher très vite, en quelques minutes. C'est un avantage lorsqu'il s'agit de travailler plus rapidement les différentes couches, mais peut constituer un inconvénient en empêchant les retouches. Aujourd'hui, on peut trouver des acryliques à séchage ralenti (d'une heure à plusieurs jours).
Elle se différencie ainsi de la peinture à l'huile, très lente à sécher mais qui permet les fondus et les repentirs.
La véritable limitation de l'acrylique est face à un corps gras. Ainsi on ne peut pas la mélanger ou la diluer avec de l'huile, ni de l'essence. Toutefois, selon la règle du « gras sur maigre », il est possible de peindre à l'huile sur une couche d'acrylique. On peut ainsi commencer un tableau à l'acrylique et le continuer à l'huile (mais non l'inverse).
Médiums et additifs
Beaucoup d'effets sont possibles avec la peinture acrylique. D'où un grand éventail de médiums proposés par les fabricants.
Certains facilitent l'application (médiums polyvalents), d'autres modifient le rendu (brillant ou satiné) ou la texture (médium gel, médium d'empâtement, pâte de texture). D'autres permettent la réalisation de glacis (médium à glacis).
Parmi les additifs courants, existent des fluidifiants ou agent d'étalement, des épaississants, des retardateurs de séchage mais aussi des médiums filants et des médiums de lissage (pour effets marbrés, coulures, fondus).
Les mortiers de structures ou pâte de texture permettent d'augmenter le volume de la pâte et donc de créer des empâtements et autres effets de texture. Ils sont constitués de liant acrylique et d'une charge (poudre de pierre ponce, poudre de marbre). On peut fabriquer soi-même sa pâte de texture en mélangeant du liant ou du médium gel à une charge : sable neutre, poudre de marbre, de pierre ponce, de bois, mica, talc, craie.
Pour des effets plus originaux existent les gels de textures prêts à l'emploi qui contiennent des particules diverses : mica, grenat, résines, fibres, sable, lave, billes, flocons.
Le "système acrylique"; les Encres acryliques, les Sprays, les Markers.
Les Encres acryliques ou Inks
Ce sont des peintures acryliques extrêmement fluides. Elles se présentent sous forme d'émulsions acryliques de qualité supérieure chargées en pigments ultra-fins. Permanentes, elles sèchent rapidement, résistent à l'eau. Ce sont donc des peintures idéales pour des techniques très variées, de l'aquarelle à l'application au tampon.
les Sprays
Nous les appellons les bombes. Non solvantées, elle peuvent aussi être utilisée à l'interieur. La combinaison de pigments extra fins et d’une résine hydrosoluble, offre une peinture propulsée à faible odeur : indélébile après séchage, résistante à la lumière, durable dans le temps.
Les Markers Acryliques
Marqueurs acryliques trés pigmentés, ils sont résistants à la lumière et permanents.
Des couleurs brillantes, métalliques ou fluos pour tous les gouts, deux tailles, et des pointes de précision, le lettrage est facile comme le remplissage.
Les encres hors acryliques
L'encre est un liquide fortement teinté qui sert à marquer le support, papier, textile. Les encres sont utilisées pour l'écriture, le dessin, l'impression ou la décoration.
Les encres peuvent être constituées de colorants ou pigments dissous qui imprègnent ou mordent le support.
Elles existent aussi sous forme sèche, de pastilles à diluer dans l'eau ou de « bâton ».
N/B les évolutions de l'huile hydrophyle ou l'huile à l'eau :),
La peinture à l’huile hydrophyle (qui aime l'eau) n'est pas à proprement parler une peinture à l'eau. Ell peut être diluée à l’eau. Elle possède l’avantage de pouvoir être travaillée comme une peinture à l’huile classique, sans avoir recours aux essences pour la diluer ou nettoyer le matériel. Elle est miscible avec l' huile classique, (attention aux pigments), mais perd dans ce cas sa qualité hydrophyle et devient une huile classique.
Pourquoi une huile hydrophyle ?